Fredo dirige tournage Ad&Tes

dimanche 26 février 2012

LE CINÉMA EN LIGNE... ET APRÈS ?

Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir
Dans le cadre de la remise des Oscar, le Devoir de ce samedi, le 25 février, présente un dossier sur les nouvelles habitudes (tout-de-même ancrées depuis un bon bout de temps) des cinéphiles. Fort intéressant. Je vous propose de vous y attarder. Cliquez sur le lien ci-dessus ou sur ceux offerts par ma connexion au blogue CULTURE/CINÉMA du Devoir.

On y explique entre autre qu'il est désormais possible de mettre la main sur un tas de films d'auteur que nous ne verrions jamais en salle et peut-être même en DVD ou BLUE RAY. Soit. Mais qu'en est il des MAKING OF qu'on retrouve en supplément en fouillant à travers les menus ? Sont-ils voués à disparaître ?  

En tant que cinéphile, pour ma part, j'adore regarder ces mini-documentaires qui nous montrent les coulissent de la production. Ils dévoilent une manne de renseignements par lesquels il est possible d'apprendre un tas de chose, entre autres, sur les méthodes de tournage.  

Quel est l'avenir des MAKING OF ? Compte tenu des plates-forme en ligne, les producteurs continueront-ils d'offrir ces petits bijoux au public ?

mardi 21 février 2012

UN BON BESSON


LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES D’ADÈLE BLANC-SEC, cela vous dit quelque chose ?

Il s’agit d’une série de bandes dessinées créée par l'auteur Jacques Tardi. L’ensemble de cette œuvre est très éclaté, dû principalement à la qualité de ses intrigues qui sont axées sur un mélange de genres mystique et criminel.  Afin d'en savoir plus, je vous invite à jeter un coup sur ce blogue bien documenté:


Luc Besson s’est librement inspiré des tomes I et IV - respectivement: Adèle et la bête et Momies en folie - pour en réaliser un film qu’il a porté à l’écran en 2010. Certains ont aimé, d’autres non. Il faut dire que l’approche esthétique proposée par Besson est très différente des dessins de Tardi.  Mais comme dit le cinéaste: «C'est pas la bande dessinée en images, mais   l'adaptation cinématographique de sa BD.» Constatez par vous-même avec ces illustrations tirées des bandes dessinées et du film.








À la sortie du film, c’est principalement ce qu’avaient reproché les amateurs de la série BD au cinéaste.  Les détracteurs de Luc Besson en ont profité pour mentionner que le film n’a rien avoir avec les bandes dessinées, même si Tardi affirme le contraire en entrevue. Et comme dit Besson sur le making of: «Il reconnaissait parfaitement son personnage et reconnaissait parfaitement sa BD...» . Souvent, on reproche aussi à Besson de réaliser des films de plus en plus commerciaux.  Moi je réponds : «Et alors ?»

Avant d’avoir vu le film, je n’avais pas lu les BD de Tardi. Je crois que c’est tant mieux, car j’ai pu me laisser surprendre par ce film et je l'ai bien aimé. C’est léger, un tantinet  commercial, mais on y passe un bon moment du début à la fin. Le scénario adapté par Besson offre une bonne intrigue et est riche en rebondissements. Besson a eu le pif d’adapter cette œuvre; cela concorde parfaitement au style de personnages qu’il crée dans la plupart de ses films. De plus, nous retrouvons dans celui-ci l’humour qui contribue à sa touche personnelle.

Encore une fois, en référence à ce que dit Tardi en entrevue sur le DVD du film, il faut savoir faire preuve de souplesse en adaptant une bande dessinée en film. Chacun de ces médiums possède leur propre langage et leurs propres codes, même si certains d’entre eux se ressemblent. Tout devient alors une question de choix et d’équilibre. À vous d’en faire votre propre opinion. 


Si vous êtes amateur de Luc Besson, vous aimerez certainement LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES D’ADÈLE-BLANC-SEC. Je considère qu'il s'agit d'un bon Besson !



  

lundi 13 février 2012

IN THE MOOD FOR... SAINT-VALENTIN ?

Vous serez certainement d'accord avec moi si je vous dis qu'il n'est pas nécessaire d'attendre la Saint-Valentin pour souligner son amour envers l'être cher.

Pas que je sois particulièrement fan de la Saint-Valentin à cause de son aspect commercial, mais en tant que conjoint, je dois reconnaître qu'il est difficile d'ignorer le passage obligé de cette «fête».  Je m'exprime de la sorte non pas parce que je m'oppose à souligner l'amour que je ressens pour ma blonde, mais parce qu'il me semble que le poids de cette célébration repose beaucoup plus sur les épaules de l'homme que sur celles de la femme. Alors messieurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour demain !


Suite à cette réflexion, je ne pouvais m'empêcher de vous suggérer une oeuvre qui selon moi, représente le plus beau film d'amour mélo-dramatique qui soit : IN THE MOOD FOR LOVE  (LE CRI DES LARMES) de Wong Kar-Wai. Ce très talentueux réalisateur chinois s'est mérité le César du meilleur film étranger en 2001 pour ce chef-d'oeuvre.

À voir absolument, mais pas sous l'emprise de la déprime. 
C'est triste, mais tellement beau et poétique. Vous serez totalement envoûtés par la musique.
Je vous promets des larmes d'émerveillement.



mercredi 8 février 2012

IN TIME... un film de son temps - suite

Ce matin à l'émission radiophonique MÉDIUM LARGE
de la Première Chaîne de Radio-Canada, il fût question du prolongement de la vie grâce aux cellules souche. Cela m'a refait penser que ce thème est omniprésent dans IN TIME.

Ce qui  a attiré  mon attention et m'a fait penser de revenir brièvement sur le film, est qu'une des questions posée dans le film l'était également dans l'émission de ce matin. Je résume : «Serions-nous plus heureux, ou vivrions-nous aussi intensément si nous savions que notre vie peut être éternellement prolongée ? »

Si vous êtes intéressé(e)s par le sujet, je vous suggère d'écouter la chronique en question en cliquant sur ceci : Vivre jusqu’à 150 ans : des cellules marathoniennes

 Je vous laisse sur ces belles interrogations, en espérant qu'elles susciteront chez vous quelque réflexion.

mardi 7 février 2012

IN TIME... un film de son temps

Dimanche dernier, je suppose que vous avez regardé la grand’messe du football américain. Moi pas. Mon emploi du temps de papa ne me le permettait pas. J’ai donc choisi de regarder IN TIME (En temps) en fin de soirée, mené par la 20th Century Foxréalisé par Andrew Niccol et qui met en scène les très crédibles Justin Timberlake et Amanda Seyfried.

L’histoire de IN TIME se déroule dans un futur proche où le temps tient lieu de monnaie d’échange. Dans ce monde sombre et cruel, une homme sans le sous entreprend de renverser le pouvoir des riches. 


Par cette histoire et avec les thèmes qu’il exploite, ce film s’inscrit parfaitement dans le contexte de société actuel, soit l’élargissement du faussé qui sépare les riches et les pauvres. Il y a quelques mois en ayant visionné la bande-annonce lors de la sortie du film, je me suis senti vivement interpellé par l’originalité du thème et de la métaphore proposées. Toutefois, la bande-annonce provoqua en moi un préjugé défavorable; j’étais certain que ce film allait se faire massacrer par des attributs qui prennent pour référence les tendances du jour – Il y en a quand même quelques unes -  au profit du climat et de l’intrigue. Concernant l’intrigue, je n’avais pas complètement tort. Le récit reste prévisible malgré plusieurs rebondissements. On ne refait pas le monde avec ce film. Mais j’avais tort à propos du climat.   

En général les films d’anticipation qui ont pour thème un-fuyard-émergeant-d’un-monde-corrompu-dirigé-par-une-entité-toute-puissante-et-absolue dégagent une atmosphère de malaise et de paranoïa. À mon grand bonheur avec IN TIME, j’ai ressenti le malaise que je cherchais. Vous direz :«Bizarre, le gars». Peut-être. Et j’avoue même en avoir rêvé pendant la nuit. Car dans cette histoire, le temps, c’est l’argent; et au sens propre. Au fur et à mesure qu’on avance dans le récit, on se sent de plus en plus oppressé.  Imaginez devoir payer votre loyer avec le temps qu’il vous reste à vivre…  «Angoissant !» direz-vous ?  Alors inutile de vous dire que les protagonistes n’ont pas de temps à perdre s’ils veulent survivre. Car chaque fois qu’ils gagnent du temps, ils en perdent tout aussi rapidement. Vous saisirez mieux en regardant le film.

Pour mon plus grand bonheur ce film exploite un traitement d’image qui lui donne une allure de bande dessinée underground. Si vous le voyez, portez attention aux décors qui incarnent le ghetto des pauvres: on se retrouve dans un quartier épuré, rectiligne, coloré par endroits avec de grands murs de couleurs pastel et vives presque entièrement dépourvus de détails. Même chose concernant les intérieurs. Ce traitement représente une sorte de mélange de look crade qui se marie soigneusement à ce qui rappelle certains attributs de la ligne claire. En ce sens, ce film s’inscrit parfaitement dans l’esprit du présent blogue. J’ai trouvé ce film très inspirant. Je vous le recommande.

Alors amateurs du genre, prenez donc le temps de le visionner.
En espérant ne pas avoir abusé de votre temps.

* * *

Dans la même lignée, je vous recommande THE ISLAND, de Michael Bay.  Il s’agit d’un gros canon hollywoodien qui traite admirablement bien le thème des sociétés futuristes totalitaires.  Vous serez certainement enchantés par cette histoire pleine d’imprévus, par la direction photo… et par Scarlet Johansson. 


jeudi 2 février 2012

Pour commencer...

je dois vous avouer que j'étais très impatient de mettre ce blogue en ligne.

La raison est simple, je trouve cette forme de communication très conviviale et agréable à utiliser, si je la compare à ce qui est offert sur la Toile. En fait, le blogue me fait penser à une sorte de réseau social étendu que l'utilisateur peut modeler à sa guise.  C'est palpitant.  Je crois avoir eu la piqûre en ayant suivi dernièrement un atelier de formation offert par la SARTEC et dirigé magnifiquement par Madame Frédérika Skierkowski.  D'ailleurs, j'ai décidé de conserver les articles qui m'ont servis d'exercice.

En prenant connaissance du contenu de mon nouvel espace, vous constaterez qu'il est encore incomplet.
Comme je l'ai mentionné ci-haut, j'étais trop impatient de le mettre en ligne. Alors j'ai décidé que ce qui me servira à la fois de Portfolio et d'outil de communication sera un « work in progress ». Du moins pour les prochaines semaines.

Je prévois donc y diffuser mes films, joindre des photos de plateau prises par mon ami Éric Côté et vous faire part de mes expériences de réalisation pour chacun. Également, je diffuserai des pubs et des corpos que j'ai réalisés. J'ai également l'intention de dévoiler un storyboard, des photos. Bref, beaucoup de projets en perspective.

Outre la section qui me concerne, j'ai aussi l'intention de partager mes réflexions issues du quotidien, souvent en rapport avec la création. Qu'elle se manifeste en film, en photo, sous forme de pub télé, Web ou imprimée, je vous ferai part de mes coups de coeur, de mes déceptions ou de mes réflexions issues de ce qui dans mon quotidien m'a captivé.

J'espère que vous serez nombreuses et nombreux à me suivre et à partager vos réflexions.

Votre hôte,
Frédéric Gaudry